Il est nécessaire de prendre contact avec le curé de votre paroisse, car chaque situation doit être examinée, plusieurs cas pouvant se présenter. Cela demande en général un délai assez long (parfois une bonne année) avant d’avoir clarifié ce qui est possible.
Voici quelques principes généraux pour vous orienter :
- Parce que tout amour véritable est indissoluble, l’Eglise catholique considère que le lien du sacrement du mariage n’est pas rompu par le divorce. Seul le décès d’un des deux conjoints met fin à l’alliance conjugale.
- Actuellement, L’Eglise catholique, en conséquence de son interprétation de la demande de Jésus exprimée dans l’Evangile de Mt 5, 27-32, ne célèbre pas de deuxième mariage sauf si les personnes sont veufs/veuves ou bien si le premier mariage a été reconnu comme « nul. » Elle fait alors une « déclaration de nullité de mariage. » Elle le fait lorsqu’elle constate que le mariage n’a jamais été validement conclu car il manquait un élément essentiel au moment du mariage: manque de liberté, de lucidité, aspect important de sa personnalité caché à son futur conjoint, refus d’avoir des enfants, stérilité, tromperie sur la foi,… ainsi que des aspects juridiques manquants par exemple :
- entre deux personnes catholiques ou une catholique et une non-catholique conclus seulement à l’Etat civil. Dans ce cas, il faudra faire une recherche pour prouver qu’il n’y a pas eu de célébration religieuse, d’où la nécessité d’un délai (généralement bref si les pièces sont disponibles ; souvent long avec l’étranger)
- entre deux personnes catholiques ou une catholique et une non-catholique conclus à l’Etat civil et selon le rite d’une autre Eglise sans aucune intervention de l’Eglise catholique et sans aucune autorisation (dispense de forme) de sa part.
- Les mariages précédents impliquant seulement des personnes non-catholiques (par exemple si votre futur conjoint non-catholique avait épousé en premières noces une autre personne non-catholique), même s’ils ont été conclus uniquement à l’Etat civil, sont généralement valides.
Ces quelques exemples vous montrent que ce discernement est complexe, n’hésitez donc pas à en parler à votre curé pour discerner ce qui est possible.